L'e-commerce paré pour le raz-de-marée de décembre

Une enquête menée par Comeos révèle que de plus en plus de commerçants considèrent les magasins en ligne comme un canal supplémentaire leur permettant de mieux servir leurs clients.

Une enquête menée par Comeos révèle que de plus en plus de commerçants considèrent les magasins en ligne comme un canal supplémentaire leur permettant de mieux servir leurs clients. L’agitation du mois de décembre devrait donc offrir à l’e-commerce belge la possibilité de prendre son envol : on s’attend à un raz-de-marée en ligne également.

 

Décembre est le mois le plus important de l’année pour le commerce : certains magasins réalisent 20 à 30% de leur chiffre d’affaires durant le dernier mois. Saint-Nicolas pour le secteur du jouet, cadeaux de Noël pour les magasins d’électro, de livres ou les parfumeries,... De nombreux commerçants ont besoin du mois de décembre pour rattraper leur année. Surtout en 2011 : le temps instable et le contexte économique défavorable ont eu un impact très négatif sur les ventes d’automne.
 
Cette année, de plus en plus de commerçants tablent sur leur magasin en ligne pour réaliser des recettes supplémentaires, a fortiori durant le mois de décembre. Pour la première fois, Comeos s’est intéressée aux efforts et aux résultats de ces commerçants dans le domaine du commerce en ligne. Au cours de l’année écoulée, 58 pour cent des commerçants également actifs en ligne ont vu leur chiffre d’affaires augmenter. Pour l’an prochain, soixante pour cent d’entre eux s’attendent à une hausse du chiffre d’affaires d’au moins 50 %. «Ces chiffres doivent toutefois être relativisés» précise Dominique Michel, Administrateur délégué de Comeos. «Le chiffre d’affaires réalisé en ligne se situe entre zéro et cinq pour cent du chiffre d’affaires total d’un membre moyen. La croissance sera donc spectaculaire en pour cent, mais pas forcément en chiffres absolus ».
 
La confiance du Belge dans les magasins physiques se répercute sur le commerce en ligne
 
Les investissements considérables des commerçants classiques dans des applications en ligne semblent en tout cas porter leurs fruits. La confiance du Belge dans les magasins en ligne progresse, car il retrouve désormais les magasins qui lui sont familiers sur son ordinateur ou smartphone. En outre, il ressort d’une précédente enquête sur l’e-commerce réalisée par Comeos qu’un peu moins de 40 pour cent des Belges préfèrent d’abord voir et toucher un produit avant de l’acheter en ligne.
 
«Nos enquêtes révèlent qu’il n’est pas question d’une quelconque cannibalisation : les achats en ligne ne se font nullement au détriment des magasins classiques » poursuit Dominique Michel. «La moitié des achats en ligne n’auraient en effet pas eu lieu sans Internet. Pour le client, le magasin en ligne constitue un service supplémentaire, qu’il utilise comme bon lui semble : comme source d’information, pour comparer les prix, éventuellement commander ou acheter ; pour se faire livrer à domicile ou aller retirer lui-même le produit en magasin ».
Quant aux commerçants, c’est essentiellement la possibilité de proposer un assortiment de produits plus large qui les pousse à investir dans un magasin en ligne – or, en période de fin d’année, les besoins des clients (et donc l’assortiment des commerçants) sont encore plus variés que d’habitude.
Source : Comeos

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